18/07/2019
Que peut pousser un homme bon à mal agir, voler, tuer?
- 1131 vues
il y a 15 ans

Dain
Je cherche à construire une histoire dans un milieu particulier, où les gens sont censés être bons, et où les mauvais actes ne sont pas censés être possibles. Mais, où des choses étranges se passeraient et où les PJ devront démêler les noeuds.
Je cherche des inspirations (livres, films, autres ou des idées en vrac) capables de synthétiser l'idée que les hommes peuvent mal agir malgré leur bonne nature.
Que peut pousser un homme bon à mal agir, voler, tuer?
Je viens de finir 'The children of Hurin' le dernier bouquin de Tolkien et même si l'histoire ne casse pas des briques, il y a toutefois quelques bons trucs comme les histoires de malédiction et des évènements tragiques dus aux conséquences de fortes personnalités et des tromperies diverses. L'idée qu'une personne, malgré son bon fond, puisse mener ses proches à la mort me titille le cerveau et me donne l'envie de tout porter en scénario.
Pour être plus limpide, je cherche à créer un scenar pour Midnight, à Caradul, la capitale des elfes. Pour ceux qui ne connaissent pas, il suffit juste de savoir que les elfes sont généralement d'alignement neutre bon, et qu'un charme puissant empêche toutes les créatures mauvaises d'approcher de la capitale. Impossible donc de placer un PNJ sournois et vicieux, manipulateur et tueur en série.
La notion que j'ai en tête est que l'on peut être foncièrement bon, on reste toutefois soumis à des émotions. La jalousie peut amené à faire des choses mauvaises, L'orgueil d'un nain, la fierté ou le conservatisme d'un elfe peut les pousser à prendre des décisions à l'encontre d'autres, sans que l'on puisse dire qu'il s'agisse d'un acte mauvais. La colère, le désespoir, la peur, un esprit fragilisé par les horreurs de la guerre, l'ignorance, les quiproquo sont des choses qui permettent de fragiliser la frontière entre le bien et le mal et permettent de façon scenaristique à créer des situation singulières et utilisable en Jdr.
Les films comme "Harlington road" avec Jeff Bridges, sont des bons exemples, les livres de Harlan Coben aussi mais à chaque fois, il y a des éléments qui empêchent une bonne intégration en scenar.
Donc et donc, si vous avez des idées, je suis preneur

Affichage de 5 messages - 1 à 5 (sur un total de 5)
- 1 (current)
- 1 (current)
il y a 15 ans

BlackEars

Plus sérieusement, à D&D© avec ces foutus alignements, être Mauvais™ c'est vraiment faire le mal, sciemment et sans retenue.
Un Neutre™ (voire un Bon™) peut très bien faire de "mauvaises choses" sans pour autant devenir Mauvais™.
il y a 15 ans

Gap
Plus facile à dire qu'à faire, évidemment ^^
il y a 15 ans

kernos
il y a 15 ans

Dain
En effet, les oeuvres de Tolkien sont bourrées de petites choses comme ça. En fait, je venais de finir de lire "The children of Hurin" où éffectivement Turin a un destin très particulier, tue un dragon etc. et créé le malheur autour de lui sans le vouloir, pour finir dans une tragédie. L'idée que quelqu'un de bon, élevé chez les elfes pouvait mener ses amis à leur perte m'a donné quelques idées.
Je n'ai pas vraiment de problème à concevoir une histoire de la sorte, évènements non désirés, quiproquos, drames etc du moment que cela ne reste que ça, une histoire.
Là où cela devient plus difficile, c'est de créer une trame utilisable dans un scénario, joué par des joueurs ayant leur propre vision de leur personnage. J'entends par là que dans la plupart des histoires rocambolesques, le heros/ personnage principal prend part à l'histoire, il apporte ses émotions, son passé, sa personnalité et ses propres motivations. Ces choses là ne sont que peu utilisables dans le cadre d'un scenario. Certes, on peut faire un background au perso, avoir un bon joueur qui saura bien tout utiliser et incarner son personnage mais cela veut dire que l'efficacité du scénario sera tributaire des joueurs dans une trop grande proportion (on sait tous que des joueurs récalcitrants peuvent casser un scenar, aussi bon soit-il)
Pour ne reprendre que cet exemple de Turin, lorsqu'il apprend à la fin qu'il a pris pour femme sa propre soeur et qu'elle est enceinte de lui, il se suicide, déprimé, dévasté par la malédiction de Morgoth. On ne peut "espérer" d'un PJ de faire de même. Bien au contraire, il aura probablement envie de se venger.
Les idéalistes forment de gros contingents parmi les pires extrémistes. On se dit toujours que ce n'est que transitoire, faute de mieux, et que dès que la roue tournera, on reviendra à des choses plus "clean". Sauf qu'en fait c'est un engrenage, un méfait en appelle généralement un autre pour le couvrir, et ainsi de suite. smeagolOui, c'est ce genre de choses que je recherche.
Dans Midnight, un elfe peut parfaitement faire le mal sans en avoir conscience. Ainsi ceux qui vouaient un culte à Aradil étaient clairement corrompus, tout en se voyant comme "nobles". Si mon but est "noble" (la préservation des peuples fées, ou la résistance contre Izrador), alors, si je me sens en situation de faiblesse (tout le continent est envahi), je me sens autorisé à recourir à des moyens immoraux pour servir un but plus élevé, quitte à sacrifier ma morale, parfois sciemment (exemple: que ne ferait-on pas pour porter un "vrai" coup, un de ceux qui font vraiment mal, à l'Ombre? combien d'innocents sacrifiés au passage? le classique: "je vais sacrifier quelques vies pour en sauver des millions"... Où est la frontière morale? Où est la limite? Y en a-t-il seulement une dans des situations désespérées?)Le culte d'Aradil est en effet l'un des trois protagonistes inclu dans la trame que je suis en train de développer. Les fanatiques sont très clairement les plus facile à utiliser dans le cadre d'un scenario.
smeagol
Les deux autres sont les animaux lié au pacte d'Erethor (les animaux ne sont pas liés à des alignements et ont juste signé un pacte avec les elfes. Il y a quelques courts passages montrant que les serpents sont toujours très perfide et tuent encore parfois des elfes du moment que personne ne le sache) et les membres de la cour de la reine (grosses responsabilités, sont ordonnés d'avoir des résultats, ont l'accès à de grosses ressources, jeux d'intrigues/ alliances entre eux etc.)
En fait, pour l'instant je me sers de 'Ange et démons" de Dan brown et de "The final detail" de Harlan Coben. Ce sont des livres récents et ont donc une structure très évoluée. Dans tous les deux, celui qui tire les ficelles n'a rien d'un serial killer ou d'un fou, mais quelqu'un "presque" normal.
Si vous avez des références de la sorte, je suis tout ouïe

Merci pour vos commentaires en tout cas. Ca maintient l'ébulition cérébrale à une bonne température
il y a 15 ans

Dain
J'avoue ne m'être pas pencher sur la gamme Vampire/ World of darkness mais je devrais surement...
Affichage de 5 messages - 1 à 5 (sur un total de 5)
- 1 (current)
- 1 (current)